banner banner banner banner
Войти
Скачать книгу Les vacances / Каникулы. Книга для чтения на французском языке
Текст
отзывы: 0 | рейтинг: 0

Les vacances / Каникулы. Книга для чтения на французском языке

Язык: Французский
Тип: Текст
Год издания: 1858
Бесплатный фрагмент: a4.pdf a6.pdf epub fb2.zip fb3 ios.epub mobi.prc rtf.zip txt txt.zip
Les vacances / Каникулы. Книга для чтения на французском языке
София де Сегюр

Чтение в оригинале (Каро)Littérature classique (Каро)
В книге графиня Софья де Сегюр, детская писательница и сказочница, описывает жизнь в своем имении Нуэт, в Нормандии.

На каникулы в имение съезжаются внуки и внучки графини, которые обожают слушать бабушкины сказки и с нетерпением ждут летних приключений.

Произведения де Сегюр многократно переиздавались, переводились на разные языки, большинство из них были экранизированы. Ее книги, написанные более ста лет назад, продолжают покорять сердца по сей день, ведь они открывают читателю волшебный мир детства.

Издание содержит неадаптированный текст, снабженный постраничными комментариями.

В формате PDF A4 сохранен издательский макет.

Comtesse de Ségur

Les Vacances

© Каро, 2021

Все права защищены

Comtesse de Ségur (Sophie Rostopchine), femme de lettres française

Saint-Pétersbourg 1799 – Paris 1874

Fille du comte Rostopchine, Sophia Rostopchina quitte la Russie à la suite de son père, tombé en disgrâce. Elle s’installe en France (en 1817) où elle épouse le comte Eugène de Ségur en 1819. Négligée par son mari, elle passe une grande partie de sa vie dans sa propriété de Nouettes (Orne) qui l’inspire souvent pour le décor de ses ouvrages pour la jeunesse. Ses récits, faits essentiellement pour ses petits-enfants, ont rapidement un grand succès: Les Petites Filles modèles (1858), Les Mémoires d’un âne (1860), Les Malheurs de Sophie (1864), Le Général Dourakine (1864), Un bon petit diable (1865).

    [D’après Le Petit Robert 2004]

I. Arrivée

Tout était en l’air[1 - tout était en l’air – все стояло вверх дном] au château de Fleurville. Camille et Madeleine de Fleurville, Marguerite de Rosbourg et Sophie Fichini, leurs amies, allaient et venaient[2 - allaient et venaient – бегали взад-вперед], montaient et descendaient l’escalier, couraient dans les corridors, sautaient, riaient, criaient, se poussaient. Les deux mamans, Mme de Fleurville et Mme de Rosbourg, souriaient à cette agitation, qu’elles ne partageaient pas, mais qu’elles ne cherchaient pas à calmer; elles étaient assises dans un salon qui donnait sur le chemin d’arrivée. De minute en minute[3 - de minute en minute – с минуту на минуту], une des petites filles passait la tête à la porte et demandait: «Eh bien, arrivent-ils?

– Pas encore, chère prtite, répondait une des mamans.

– A! tant mieux, nous n’avons pas encore fini.»

Et elle repartait comme une flèche[4 - repartait comme une flèche – убегала стремглав].

«Mes amies, ils n’arrivent pas encore; nous avons le temps de tout finir.

CAMILLE

Tant mieux! Sophie, va vite au potager demander des fleurs…

SOPHIE

Quelles fleurs faut-il demander?

MADELEINE

Des dahlias et du réséda: ce sera facile à arranger, et l’odeur en sera agréable et pas trop forte.

MARGUERITE

Et moi, Camille, que dois-je faire?

CAMILLE

Toi, cours avec Madeleine chercher de la mousse pour cacher les queues des fleurs. Moi, je vais laver les vases à la cuisine, et j’y mettrai de l’eau.»

Sophie courut au potager et rapporta un grand panier rempli de beaux dahlias et de réséda qui embaumait.

Marguerite et Madeleine ramenèrent une brouette de mousse.

Camille apporta quatre vases bien lavés, bien essuyés et pleins d’eau.

Les quatre petites se mirent à l’ouvrage avec une telle activité, qu’un quart d’heure après, les vases étaient pleins de fleurs gracieusement arrangées; les dahlias étaient entremêlés de branches de réséda. Elles en portèrent deux dans la chambre destinée à leurs cousins Léon et Jean de Rugès, et deux dans la chambre du petit cousin Jacques de Traypi.

CAMILLE, regardant de tous côtés

Je crois que tout est fini maintenant; je ne vois plus rien à faire.

MADELEINE

Jacques sera enchanté de sa chambre; elle est charmante!

SOPHIE

La collection d’images que nous avons mise sur la table va l’amuser beaucoup.

MARGUERITE

Je vais voir s’ils arrivent!

CAMILLE

Oui, va, nous te suivons.»

Marguerite partit en courant, et, avant que ses amies eussent pu la rejoindre[5 - avant que ses amies eussent pu la rejoindre – раньше, чем подруги могли пойти с ней], elle reparut haletante et criant:

«Les voilà! les voitures ont passé la barrière, et elles entrent dans le bois.»

Camille, Madeleine et Sophie se précipitèrent vers le perron, où elles trouvèrent leurs mamans: elles auraient bien voulu courir au-devant de leurs cousins, mais les mamans les en empêchèrent.

Quelques instants après, les voitures s’arrêtaient devant le perron aux cris de joie des enfants. M. et Mme de Rugès et leurs deux fils, Léon et Jean, descendirent de la première. M. et Mme de Traypi et leur petit Jacques descendirent de la seconde. Pendant quelques instants ce fut un tumulte, un bruit, des exclamations à étourdir.

Léon était un beau et grand garçon blond, un peu moqueur, un peu rageur, un peu indolent et faible, mais bon garçon au fond; il avait treize ans.

Jean était âgé de douze ans; il avait de grands yeux noirs pleins de feu et de douceur; il avait du courage et de la résolution; il était bon, complaisant et affectueux.

Jacques était un charmant enfant de sept ans; il avait les cheveux châtains et bouclés, les yeux pétillants d’esprit et de malice, les joues roses, l’air décidé, le cœur excellent, le caractère vif, mais jamais d’humeur ni de rancune.

CAMILLE

Comme tu es grandi, Léon!

LÉON

Comme tu es embellie, Camille!

MADELEINE

Jean a l’air d’un petit homme maintenant.

JEAN

Un vrai homme, tu veux dire, comme toi tu as l’air d’une vraie demoiselle.

Другие книги автора:

Популярные книги